Ballet & Opera
Welcome to this blog about opera and ballet. Enjoy your reading. Bienvenue sur ce blog dédié à l’opéra et au ballet. Bonne lecture. Benvenuti in questo blog dedicato all’opera e al balletto. Buona lettura. Willkommen in diesem Blog über Oper und Ballett. Viel Freude beim Lesen. Добро пожаловать в блог об опере и балете. Приятного чтения.
Tuesday, December 2, 2025
Moscow - La Fille du Pharaon - 4 / 7 Dec
Dans quelques heures seulement, Moscou sera transportée dans l'univers scintillant et doré de La Fille du Pharaon, l'un des chefs-d'œuvre les plus éblouissants du répertoire classique. La ville entière semble vibrer d'impatience : amateurs de ballet, Moscovites, visiteurs et passionnés du Bolchoï comptent les minutes jusqu'au lever de rideau. Et moi aussi, j'ai tellement hâte !
Notre voyage jusqu'à ce moment a été tout simplement extraordinaire. Après avoir passé des jours magiques à Saint-Pétersbourg, à flâner le long de la majestueuse Neva et à admirer les splendides panoramas depuis ses quais, nous nous sommes immergés dans la splendeur du Théâtre Mariinsky. La ville elle-même semblait être un ballet : ses musées, ses palais, l'époustouflante cathédrale Saint-Isaac et le charme de chaque canal et de chaque place. Ses danseurs brillaient tout autant : des performances inoubliables, une célébration de la richesse artistique de la ville sur la Neva.
Et pourtant, quelques jours plus tard, nous voici à Moscou, prêts à vivre une nouvelle fois le ballet dans toute sa splendeur, cette fois au Théâtre Bolchoï, où l'opulence, le drame et la virtuosité atteignent des sommets mythiques.
Le 2 décembre, Saint-Pétersbourg nous a enchantés avec la première de Casse-Noisette, un moment qui a marqué le début de la saison des ballets de Noël. Mais le 4 décembre à 19h, Moscou offrira une expérience totalement différente : une immersion dans l'Égypte antique, où pyramides, pharaons et temples scintillants prennent vie grâce à une chorégraphie magnifique, des costumes somptueux et une musique qui transporte les auditeurs dans un autre monde.
4 décembre – Soirée d'ouverture : Une distribution de légendes
Pour cette ouverture étincelante, nous avons la chance d'accueillir une distribution de rêve, menée par mon danseur préféré de toute la Russie, Artem Ovcharenko. Son élégance, son charisme et son aura princière rendent chacun de ses rôles inoubliable. Je me souviens encore très bien des nombreuses représentations où il a dansé avec Anna Tikhomirova ou d'autres grandes ballerines : son art, sa musicalité, sa métamorphose complète sur scène. Il est tout simplement unique.
Face à lui, nous verrons la lumineuse Arina Denisova dans le rôle d'Aspicia, la fille du Pharaon – un rôle qui exige à la fois une prestance royale et une pureté lyrique. Et pour compléter ce trio extraordinaire, Alexei Putintsev, qui, il y a quelques semaines à peine, le 29 octobre, a électrisé la scène avec son Basilio vibrant dans Don Quichotte, aux côtés d'Anastasia Smirnova. Leur performance ce soir-là était légendaire – une danse qui restera gravée dans la mémoire du Bolchoï pour des années. Revoir Putintsev, cette fois dans le rôle de Passiphonte, est un véritable événement.
L'ensemble au complet promet un feu d'artifice : Daria Khokhlova dans le rôle de Ramze, Denis Zakharov dans celui du Pêcheur et Maria Vinogradova dans celui de son épouse. Une constellation d'or, sans défaut.
5 décembre — Une distribution d'une pureté et d'un raffinement exceptionnels
Le lendemain, la splendeur se poursuit avec Elizaveta Kokoreva, dont la pureté de ligne et la technique lumineuse captivent le public. Elle partage la scène avec le profondément poétique et aristocratique Semyon Chudin, l'un des danseurs les plus appréciés du Bolchoï. Ivan Sorokin et Anastasia Stashkevich complètent une distribution qui rayonne de raffinement et de sensibilité musicale, en parfaite harmonie avec le majestueux univers égyptien créé par Petipa.
6 décembre — Magie du matin et feu espagnol
Le 6 décembre, une autre distribution étincelante prend le relais. Darina Moseyeva et Dmitry Vyskubenko apportent une fraîcheur éclatante, rejoints par la révélation Akib Anvar et l'élégante Elizaveta Krutelyova.
Vient ensuite l'un des moments forts du ballet : les variations des « Fleuves », véritables joyaux de style et de technique. Cette représentation offrira l'un des moments les plus exaltants : Anastasia Smirnova dansant la variation du Guadalquivir. Après son inoubliable Kitri le 29 octobre, elle nous transporte à Séville, un autre coin d'Espagne, grâce au charme irrésistible de la musique et à la chorégraphie tourbillonnante et fougueuse. Le sourire, la précision et l'énergie expressive de Smirnova la rendent parfaite pour cette variation, l'une des plus exigeantes et des plus éblouissantes du ballet. La voir se métamorphoser en l'esprit du Guadalquivir est un véritable enchantement.
6 décembre — Représentation du soir : Les étoiles d'aujourd'hui et de demain
Ce même soir, une autre distribution de rêve se réunit : Maria Koshkaryova, l'une des jeunes étoiles les plus brillantes du Bolchoï. Ses triomphes dans Giselle, La Belle au bois dormant et Don Quichotte ont confirmé son talent exceptionnel et son éclat actuel.
Et une fois de plus, Anastasia Smirnova illumine la scène, cette fois-ci dans le rôle de la Femme du pêcheur. Sa variation ici est totalement différente de celle du Guadalquivir : d’une grande complexité technique, ponctuée de pirouettes rapides et d’une musicalité étincelante, elle est un pur délice pour le public. Le talent de Smirnova fera de ce moment un souvenir inoubliable.
7 décembre — Journée mondiale de célébration du ballet
Tandis que Milan inaugure sa saison à La Scala, Moscou accueille deux distributions exceptionnelles.
Le spectacle de midi met en vedette Yaroslavna Kuprina, Mark Chino, le polyvalent Ivan Sorokin et une riche pléiade de solistes, chacun apportant sa brillance au Pas d’Action et aux vibrantes Variations sur la Rivière. Une performance empreinte de jeunesse, d’élégance et d’une technique irréprochable.
Mais la soirée réserve un duo royal : Artemy Belyakov – auréolé de son rôle inoubliable de Prince Siegfried – et l’exquise Alyona Kovalyova, une ballerine dont la formation auprès de Vaganova lui confère une pureté et un raffinement qui subliment chacun de ses rôles. Ensemble, ils promettent une soirée d’une grande profondeur émotionnelle, d’une beauté sculpturale et d’un style classique impeccable.
Une semaine de ballet d’or
Dans les prochains jours, La Fille du Pharaon transformera Moscou en un paysage onirique de l’Égypte antique. Les décors et costumes spectaculaires du Bolchoï, les éclairages éclatants et la richesse grandiose de l’orchestre se conjuguent pour créer un monde où fantaisie et histoire fusionnent en une pure magie du ballet.
Ce sera une semaine inoubliable, une célébration de l'art, de la tradition et du talent exceptionnel des plus grands danseurs russes. Chaque distribution offre une performance unique ; chaque spectacle promet de nouvelles merveilles.
Dans quelques heures seulement, le monde magique de La Fille du Pharaon envahira Moscou, et la ville vibre déjà d'impatience. Après des journées inoubliables à Saint-Pétersbourg – où les étoiles du Mariinsky brillaient de mille feux sur fond de la beauté de la Neva, de la cathédrale Saint-Isaac et des innombrables merveilles de la ville – nous nous rendons maintenant dans la capitale russe pour poursuivre ce voyage extraordinaire au cœur du ballet, au plus haut niveau.
Le 2 décembre, nous avons dit adieu à Saint-Pétersbourg avec la première de Casse-Noisette, et maintenant, le 4 décembre à 19h00, le rideau du Bolchoï se lèvera sur l'un des ballets les plus spectaculaires et les plus somptueux jamais créés. La Fille du Pharaon est un véritable festin de variations exquises, de décors fastueux et de ce style classique grandiose dont seul le Bolchoï a le secret.
Et quelle distribution nous attend ! En tête d'affiche de la première, nul autre que mon danseur préféré de toute la Russie, Artem Ovcharenko – une véritable étoile dont je chéris les performances depuis des années. Il sera rejoint par la rayonnante Arina Denisova et une constellation d'artistes brillants, parmi lesquels Alexei Putintsev, dont l'inoubliable Basilio, le 29 octobre avec Anastasia Smirnova, restera un moment marquant de l'histoire du Bolchoï. Le revoir dans cette distribution de première est un rêve.
Mais l'excitation ne s'arrête pas là :
Le 5 décembre, une autre distribution prestigieuse nous attend, avec Elizaveta Kokoreva, Semyon Chudin, Ivan Sorokin et l'élégante Anastasia Stashkevich – une formation digne de l'âge d'or.
Le 6 décembre (matinée), nous aurons le plaisir de découvrir Darina Moseyeva, Dmitry Vyskubenko et l'étoile montante Akib Anvar, suivis de l'irrésistible joie des variations sur les « Fleuves ». J'ai hâte de voir Anastasia Smirnova briller dans la fougueuse variation sur le Guadalquivir – si pleine de chaleur, de style et de virtuosité espagnoles. Elle rend chaque rôle inoubliable, de Kitri au fleuve emblématique de Séville !
Ce même soir, à 19h, la scène brillera de nouveau grâce à l'extraordinaire Maria Koshkaryova, véritable phénomène et l'une des plus grandes étoiles de demain. La brillante Anastasia Smirnova revient dans le rôle de la Femme du Pêcheur, apportant son art magnétique et sa technique irréprochable à l'un des moments les plus charmants et exigeants du ballet. Un véritable régal pour le public !
Le 7 décembre, tandis que le monde entier aura les yeux rivés sur l'ouverture de la saison de La Scala à Milan, Moscou accueillera une autre distribution magnifique pour la matinée du Bolchoï, avec en tête d'affiche Yaroslavna Kuprina, Mark Chino et une impressionnante brochette de solistes pour le Pas d'Action et les Rivières.
Puis, à 19h, la soirée se transforme en une véritable célébration des étoiles : l'incomparable Artemy Belyakov, auréolé de son inoubliable interprétation du Prince Siegfried, dansera aux côtés de la sublime Alyona Kovalyova, trésor de l'école Vaganova et l'une des ballerines les plus raffinées de notre époque. Ce duo à lui seul promet une soirée de pure magie.
Les prochains jours à Moscou seront un rêve pour tous les passionnés de ballet : l’Égypte s’élève sur la scène du Bolchoï, une musique divine est dirigée avec maestria, et une pléiade de danseurs étoiles donne vie à l’un des plus somptueux chefs-d’œuvre de Petipa.
La Fille du Pharaon fera sensation dans toute la ville, et On sera là pour chaque instant magique. L’Égypte nous attend à Moscou !😉
In just a few hours, Moscow will be swept into the shimmering, golden world of La Fille du Pharaon, one of the most dazzling masterpieces in the classical repertoire. The entire city seems to vibrate with anticipation: ballet lovers, locals, visitors, and devotees of the Bolshoi are all counting the minutes until the curtain rises. And so am I—I truly cannot wait.
Saint Petersburg - The Nutcracker - Dec 2025
2nd December 2025 - Opening Night ¡¡¡
When December arrives, St. Petersburg transforms completely: snow drapes the city in a soft white veil, the canals shimmer under winter light, and every street seems to breathe in the rhythm of Tchaikovsky’s music. No theatre in the world embodies The Nutcracker with the same depth, affection, and tradition as the Mariinsky Theatre, where the ballet premiered on 18 December 1892. Since that historic evening, this masterpiece has become more than a holiday tradition—it is a celebration of beauty, imagination, and the purest essence of classical ballet. This December at the Mariinsky, two distinct worlds of enchantment come to life: the timeless elegance of Vainonen’s classic choreography and the imaginative spectacle of the Chemiakin–Simonov production. Each interpretation opens the door to its own realm of wonder, inviting audiences into a different dimension of The Nutcracker’s magic. Adding to the brilliance of the season, a radiant constellation of leading artists—some of the finest dancers of our era—illuminates the stage with their exceptional artistry.
This December brings a captivating series of performances of The Nutcracker, beginning with today’s eagerly awaited première on 2 December. Maria Shirinkina, whose refined artistry and luminous presence have made her one of the finest Auroras of our time, will appear both today and again on 29 December—two beautiful opportunities to admire her delicate, effortless dance. Many will remember her unforgettable partnership with the great Vladimir Shklyarov, and now we have the joy of seeing her alongside the extraordinary Yevgeny Konovalov, born in Potsdam and a first soloist of the Mariinsky for more than thirteen years. A graduate of the famed Vaganova Academy, Konovalov brings a princely elegance and deep mastery to his roles, making this pairing an inspired choice for such a significant première.
Together, they illuminate Tchaikovsky’s beloved masterpiece, whose world premiere took place on this very stage in 1892, just a year before the composer’s death. He lived to witness the triumph of his enchanting score, matched by the exquisite choreography of Ivanov and Petipa—a legacy later enriched by Vasily Vainonen’s celebrated version. The Nutcracker remains the cherished jewel of ballet companies around the world, and nowhere does it feel more at home than at the Mariinsky, cradle of its first magical steps.
Today’s premiere marks the beginning of an extensive and dazzling series of Nutcracker performances that will light up the Mariinsky throughout December and into early January. Each date brings a different cast of exceptional quality, ensuring that no matter when one chooses to attend, the evening will be nothing short of unforgettable. Even so, the performances on 2 and 29 December will hold a special glow: Maria Shirinkina, with her ethereal grace and exquisite musicality, will offer two nights of truly unique artistry—ballet at its finest. If there is one place to be on this 2nd of December, it is surely St. Petersburg, inside this long-awaited premiere that promises a night of magic, tradition, and pure artistic brilliance.
The Nutcracker can be enjoyed on the following dates:
2 December 2025, 19:00
3 December 2025, 19:00
4 December 2025, 19:00
7 December 2025, 19:00
13 December 2025, 19:00
14 December 2025, 13:00 / 19:00
18 December 2025, 19:00
20 December 2025, 13:00 / 19:00
21 December 2025, 13:00 / 19:00
22 December 2025, 19:00
24 December 2025, 19:00
25 December 2025, 19:00
26 December 2025, 19:00
27 December 2025, 13:00 / 19:00
28 December 2025, 13:00 / 19:00
29 December 2025, 13:00 / 19:00
30 December 2025, 13:00 / 19:00
31 December 2025, 13:00 / 18:00
2 January 2026, 13:00 / 18:00
3 January 2026, 13:00 / 18:00
5 January 2026, 13:00 / 18:00
7 January 2026, 13:00 / 18:00
9 January 2026, 13:00 / 18:00
10 January 2026, 13:00 / 18:00
11 January 2026, 13:00 / 18:00
13 January 2026, 19:00
2 December — A Brilliant Opening
The season opens with Maria Shirinkina and Yevgeny Konovalov, a pairing of extraordinary refinement. Shirinkina’s luminous delicacy and Konovalov’s noble strength promise an unforgettable start to the winter tradition.
3 December — The Poetry of Youth
The elegance continues with May Nagahisa and Ryoma, whose freshness and expressive sensitivity breathe new life into the ballet’s beloved characters.
The First Wave of Performances
4 December — Tradition at Its Finest
In the timeless Vainonen production at 19:00, Nadezhda Batoeva and Nikita Korneyev embody the purity and discipline of the Mariinsky school.
5 December — The Art of Perfection
The evening features the ethereal Oxana Skorik alongside Kian Mangis. Skorik’s poetic lines and crystalline technique make her an ideal heroine for this work.
6 December — A Double, Unforgettable Day
The bold Chemiakin–Simonov staging brings two remarkable casts:
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Kristina Shapran & Alexander Sergeev open the day with elegance and dramatic depth.
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Elena Yevseyeva & Alexei Timofeyev bring intensity and grace to the night performance.
Two interpretations, two distinct artistic worlds.
7 December — A Day of Grandeur
While Europe looks toward La Scala’s grand opening, the Mariinsky offers its own day of brilliance.
At 19:00, in Vainonen’s classic staging, Renata Shakirova and Timur Askerov ignite the stage with their energy and passion.
Parallel performances of the Chemiakin–Simonov production continue with:
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Kristina Shapran & Alexander Sergeev
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Elena Yevseyeva & Alexei Timofeyev
A feast of artistry for the devoted ballet lover.
8 & 9 December — The Magic Continues
8 December
Maria Chernyvskaya & Yaroslav Baibordin deliver a youthful and lyrical interpretation, highlighting the vibrant upcoming generation of the Mariinsky.
9 December
Anastasia Lukina & Roman Malyshev shine with charm and spontaneity.
11 December — Swan Lake: A Pause of Pure Splendor
Between so many Nutcracker performances comes a jewel of classical ballet:
Swan Lake, danced by Oxana Skorik & Timur Askerov.
Skorik’s ethereal fragility and Askerov’s noble presence create an Odette–Siegfried partnership that is both pure and unforgettable.
13 December — The Day of the Prima Ballerina Assoluta
An anticipated date for connoisseurs of ballet.
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12:00 — The Nutcracker performed by the students of the Vaganova Academy, a glimpse of the future of Russian ballet.
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19:00 — The evening’s crown jewel:Viktoria Tereshkina & Roman Belyakov.Tereshkina, a true phenomenon, dances with brilliance, precision, and sovereign artistry.
14 December — A Double Delight
13:00 —
Alisa Barinova & Kian Mangis, offering youthful radiance.
19:00 —
Daria Kulikova & Yevgeny Konovalov, bringing emotional warmth and musicality.
16 December — A Tribute to Maya Plisetskaya and Rodion Shchedrin
A day dedicated to two titans of Russian culture.
12:00 — Carmen Suite
Ekaterina Kondaurova, alongside Even Capitaine and Roman Belyakov, brings electric drama to Shchedrin’s fiery score.
19:30 — Konyok-Gorbunok (The Little Humpbacked Horse)
Featuring Alexander Sergeev & Viktoria Tereshkina, a pairing of artistic fire and maturity.
17 & 20 December — The Month’s Final Jewels
17 December
Yekaterina Osmolkina & Pavel Mikheyev shine in the Chemiakin–Simonov staging.
20 December (13:00)
Yesenia Anushenkova & Ruslan Stenyushkin close this matinee series with grace and sincerity.
The Eternal Nutcracker
Since its first performance at the Mariinsky in 1892, The Nutcracker has been part of the very soul of St. Petersburg. The Mariinsky Orchestra—arguably the best interpreter of Tchaikovsky’s score—elevates each note to the realm of poetry.
A famous anecdote tells that Tchaikovsky wrote the Adagio of the Grand Pas de Deux after a wager challenging him to compose using only the consecutive notes of the musical scale. At the same time, the recent death of his sister is said to have lent the melody its touching, melancholy aura.
The composer himself admitted that, despite initial reluctance, he gradually fell under the spell of the project:
“Each day I feel more in harmony with my task.”
The result: one of the most beloved ballets in history.
Conclusion: A December to Remember
The Mariinsky offers not just a performance series, but a month-long celebration of beauty, tradition, and emotion. A galaxy of stars graces the stage—Tereshkina, Skorik, Shakirova, Shirinkina, Shapran, Yevseyeva—each adding her own light to this timeless masterpiece.
December in St. Petersburg is a poem.
And its most beautiful verse, for more than a century, has been The Nutcracker at the Mariinsky.
🇷🇺 Русская версия
Декабрь в Мариинском: месяц блеска, традиций и высокого искусства
Когда в Санкт-Петербург приходит декабрь, город преображается: снежная тишина окутывает улицы, каналы блестят под зимним светом, а сама атмосфера будто дышит музыкой Чайковского. Нет в мире театра, который воплощал бы «Щелкунчика» с такой глубиной, теплотой и уважением к традиции, как Мариинский театр, где балет впервые прозвучал 18 декабря 1892 года.
С тех пор эта жемчужина стала не просто новогодней классикой — это праздник красоты, фантазии и высшего мастерства русского балета.
В этом году Мариинский представляет великолепную серию спектаклей — как в классической хореографии Василия Вайнонена, так и в ярком, авангардном оформлении Михаила Шемякина с хореографией Кирилла Симонова. И, как всегда, сцена сияет именами выдающихся артистов.
2 декабря — Великолепное открытие
Сезон открывают Мария Ширинкина и Евгений Коновалов — дуэт редкой утончённости. Их пластика и артистизм обещают блистательное начало декабрьской сказки.
3 декабря — Поэзия молодости
Продолжение — Мэй Нагахиса и Рёма, исполнители, чья свежесть и трепетная выразительность дарят новым краскам известные образы.
Первые яркие спектакли
4 декабря — Торжество традиции
В классической постановке Вайнонена на сцене Надежда Батоева и Никита Корнеев, воплощающие чистоту и блеск петербургской школы.
5 декабря — Искусство совершенства
Непревзойдённая Оксана Скорик — воздушная, поэтичная — и Киан Мантис создают вечер абсолютной гармонии.
6 декабря — Незабываемый двойной день
В постановке Шемякина–Симонова выступают два блистательных состава:
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Кристина Шапран и Александр Сергеев — выразительные, драматичные, утончённые.
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Елена Евсеева и Алексей Тимофеев — динамичные, эмоциональные и вдохновляющие.
7 декабря — Великий день декабря
Пока Европа отмечает открытие сезона в Ла Скала, в Петербурге — свой день торжества.
В классической версии Вайнонена в 19:00 выступают
Рената Шакирова и Тимур Аскеров — яркие, энергичные, блистательные.
Параллельно продолжаются спектакли Шемякина–Симонова с участием:
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Кристины Шапран и Александра Сергеева
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Елены Евсеевой и Алексея Тимофеева
День, насыщенный искусством во всех его проявлениях.
8 и 9 декабря — Волшебство продолжается
8 декабря
Мария Чернивская и Ярослав Байбордин — молодость, свежесть и вдохновение.
9 декабря
Анастасия Лукина и Роман Малышев придают спектаклю особое очарование и искренность.
11 декабря — Лебединое озеро: пауза чистого совершенства
Среди череды «Щелкунчиков» — драгоценная жемчужина:
«Лебединое озеро» в исполнении Оксаны Скорик и Тимура Аскерова.
Скорик — символ утончённости, Аскеров — благородства и силы. Их дуэт — настоящее сияние классики.
13 декабря — День прима-балерины assoluta
Дата, которую ценители ждут с особым трепетом.
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12:00 — «Щелкунчик» в исполнении студентов Академии Вагановой.
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19:00 — вершина вечера:Виктория Терёшкина и Роман Беляков.Терёшкина — феноменальная артистка, чьё мастерство и сила сценического присутствия делают её выступление событием.
14 декабря — Двойной праздник
13:00 —
Алиса Баринова и Киан Мантис — светлая и радостная интерпретация.
19:00 —
Дарья Куликова и Евгений Коновалов — музыкальность, эмоциональность и ясность стиля.
16 декабря — Вечер памяти Майи Плисецкой и Родионa Щедрина
12:00 — «Кармен-сюита»
Екатерина Кондаурова, в дуэте с Ивеном Капитэном и Романом Беляковым, создаёт яркий, драматический образ.
19:30 — «Конёк-Горбунок»
В главных партиях — Александр Сергеев и Виктория Терёшкина. Виртуозность и зрелое мастерство.
17 и 20 декабря — Финальные акценты
17 декабря
Екатерина Осмолкина и Павел Михеев — утончённые и благородные.
20 декабря (13:00)
Молодость и вдохновение: Есения Анушенкова и Руслан Стенюшкин.
Вечный «Щелкунчик»
С момента своего рождения на сцене Мариинского театрa «Щелкунчик» стал частью культурной души Петербурга. Оркестр театра — один из лучших интерпретаторов музыки Чайковского — поднимает каждый такт на высоту поэзии.
Знаменитая история гласит, что Чайковский создал адажио Па-де-де по пари: используя последовательные ноты гаммы. А недавняя смерть его сестры придала мелодии проникновенную грусть.
Сам композитор писал другу:
«С каждым днём я всё больше вхожу в гармонию с этой работой».
Так родился один из самых любимых балетов мира.
Заключение: Декабрь, который останется в памяти
Мариинский театр дарит не просто серию спектаклей — он дарит праздник красоты, эмоций и традиций.
На сцене сияет целая плеяда звёзд: Терёшкина, Скорик, Шакирова, Ширинкина, Шапран, Евсеева…
Каждая из них освещает «Щелкунчика» по-своему.
Петербургский декабрь — это поэма.
И её самый прекрасный стих уже более века — «Щелкунчик» в Мариинском театре.
Versión française
En décembre, Saint-Pétersbourg se pare une fois de plus de la magie intemporelle du Casse-Noisette, présenté sur les scènes du Théâtre Mariinsky et du Mariinsky II. Cette année, la programmation offre une constellation éblouissante d’étoiles du ballet : Maria Shirinkina, May Nagahisa, Oxana Skorik, Renata Shakirova, Viktoria Tereshkina, Kristina Shapran, Nadezhda Batoeva, Elena Yevseyeva et tant d’autres, chacune apportant sa force, sa poésie et sa virtuosité à la création immortelle de Piotr Ilitch Tchaïkovski.
Depuis sa première mondiale le 18 décembre 1892 dans ce même théâtre, Le Casse-Noisette n’a jamais cessé d’enchanter le public du monde entier. L’orchestre du Mariinsky demeure l’un des plus inspirés pour interpréter cette partition, et la production, somptueuse, évoque un univers féerique qui semble renaître chaque hiver.
La chorégraphie – qu’il s’agisse de la version classique de Vainonen ou de la vision singulière de Chemiakin et Simonov – offre un écrin idéal aux artistes, dont la présence scénique demeure inégalable.
Une anecdote célèbre raconte que Tchaïkovski, défié par un ami, composa pour le Grand pas de deux une mélodie fondée sur une simple gamme d’octave. Une autre version évoque l’influence de la mort récente de sa sœur, qui aurait inspiré la ligne descendante, empreinte de mélancolie, de ce même Adagio.
Toujours est-il que, malgré l’attitude parfois distante du compositeur envers cette œuvre, Le Casse-Noisette est devenu l’un des ballets les plus aimés de tous les temps.
Ce mois de décembre, grâce à l’excellence des artistes du Mariinsky, la magie retrouve toute sa splendeur. Chaque représentation promet un moment d’émerveillement, un hommage à la beauté, à l’élégance et à l’esprit même du ballet classique.
Versione italiana
A dicembre, San Pietroburgo torna a brillare con la magia senza tempo dello Schiaccianoci, presentato sulle scene del Teatro Mariinsky e del Mariinsky II. Quest’anno la stagione offre una costellazione straordinaria di stelle del balletto: Maria Shirinkina, May Nagahisa, Oxana Skorik, Renata Shakirova, Viktoria Tereshkina, Kristina Shapran, Nadezhda Batoeva, Elena Yevseyeva e molte altre. Ognuna porta la propria forza, poesia e virtuosità al capolavoro immortale di Pëtr Il’ič Čajkovskij.
Dalla sua prima assoluta il 18 dicembre 1892 proprio in questo teatro, Lo Schiaccianoci non ha mai smesso di incantare il pubblico di tutto il mondo. L’orchestra del Mariinsky rimane una delle più ispirate nell’interpretare questa partitura, e la produzione – splendida e fiabesca – sembra rinascere ogni inverno come un sogno.
La coreografia, sia nella versione classica di Vainonen sia nell’interpretazione originale di Chemiakin e Simonov, offre un palcoscenico perfetto per artisti la cui presenza scenica è davvero incomparabile.
Una celebre aneddoto racconta che Čajkovskij, sfidato da un amico, compose per il Grand pas de deux una melodia basata su una semplice scala. Un’altra versione attribuisce l’Adagio alla malinconia per la recente morte della sorella.
Qualunque sia la verità, Lo Schiaccianoci, nonostante le riserve iniziali del compositore, è diventato uno dei balletti più amati della storia.
Questo dicembre, grazie all’eccellenza degli artisti del Mariinsky, la magia ritorna in tutta la sua intensità. Ogni spettacolo promette un momento di pura meraviglia: un inno alla bellezza, all’eleganza e allo spirito più autentico del balletto classico.
Versión en español
En diciembre, San Petersburgo vuelve a vestirse con la magia eterna de El cascanueces, presentado en el Teatro Mariinsky y el Mariinsky II. Este año, la temporada reúne a una auténtica constelación de estrellas: Maria Shirinkina, May Nagahisa, Oxana Skorik, Renata Shakirova, Viktoria Tereshkina, Kristina Shapran, Nadezhda Batoeva, Elena Yevseyeva y muchas más, cada una aportando su elegancia, técnica y sensibilidad al ballet inmortal de Tchaikovsky.
Desde su estreno mundial el 18 de diciembre de 1892 en este mismo escenario, El cascanueces no ha dejado de fascinar al público de todo el mundo. La orquesta del Mariinsky, quizá la más idónea para interpretar esta música, revela cada matiz de la partitura, y la producción, bellísima, revive cada invierno como un cuento luminoso.
Tanto la coreografía clásica de Vainonen como la versión imaginativa de Chemiakin y Simonov ofrecen un marco perfecto para artistas cuya presencia escénica es simplemente insuperable.
Cuenta una famosa anécdota que Tchaikovsky compuso la melodía del Grand pas de deux basándose en una simple escala, fruto de una apuesta con un amigo. Otra versión afirma que la reciente muerte de su hermana inspiró la línea descendente y melancólica de ese mismo Adagio.
Sea como fuere, y pese a la relación compleja del compositor con la obra, El cascanueces se ha convertido en uno de los ballets más amados de la historia.
Este diciembre, gracias al talento excepcional del Mariinsky, la magia recobra todo su esplendor. Cada función promete un instante de maravilla: un tributo a la belleza, la elegancia y la esencia misma del ballet clásico.
Saturday, November 29, 2025
Milan - Lady Macbeth - Shostakovich - Opening Night - 7 December 2025
Each year on the 7th of December, as the feast of Saint Ambrose inaugurates Milan’s cultural calendar, the city becomes the gravitational centre of the international arts world. The opening night of the operatic season at Teatro alla Scala—known universally as La Prima—is not merely an evening of music. It is a historic ritual, a ceremony of prestige in which the artistic, social, and sartorial traditions of Europe and the world converge under one roof.
Few institutions have maintained, with such unbroken continuity, a perfect equilibrium between artistic excellence and societal splendour. La Scala, since its foundation in 1778, has been the stage not only for the premieres of musical masterpieces, but also for the grand choreography of the elite. Diplomats, royals, magnates, artists, intellectuals, patrons, and luminaries of fashion gather together each year in an atmosphere that recalls both imperial courts and Renaissance festivities.
Legends Among the Tiers: Voices That Shaped an Era
The artistic dimension of La Prima has produced evenings of unparalleled brilliance. Among the most memorable presences, the sublime Turkish soprano Leyla Gencer stands out. Though her voice differed significantly from that of Maria Callas, it is Gencer who perhaps best understood Callas’s interpretative universe. History records that she attended all of Callas’s rehearsals for Anna Bolena, prepared to replace her at a moment’s notice. Few artists have listened so attentively—or absorbed so deeply—the vocal and dramatic architecture that Callas inscribed into that role.
Gencer’s later appearances at the season’s opening, surrounded by admirers, carried the aura of a living monument—particularly in the years close to her passing, when every gesture acquired the tenderness of a farewell.
The Prima has also welcomed the treasured Giulietta Simionato, whose presence—first as a celebrated artist onstage, later as a revered guest—embodied the continuity of Scala’s artistic lineage. And the arrival of Renata Tebaldi, adored across the operatic world, always seemed to restore to the theatre a sense of its own golden age.
In more recent decades, the audience itself has occasionally contained operatic royalty. The distinguished Bulgarian soprano Raina Kabaivanska, one of the most magnetic interpreters of Tosca and Madama Butterfly, once sat in the palchi while Anna Netrebko unfolded her own dramatic vision of Tosca onstage. The symbolic resonance was profound: two generations of excellence, one observing the other, two eras briefly aligned beneath the gilded ceiling of Piermarini’s masterpiece. I saw it myself.
When José Carreras was invited for the opening of La forza del destino, many opera lovers recalled the legendary productions of the 1970s, when he shared the stage with Montserrat Caballé and Piero Cappuccilli. Caballé’s triumphs in Norma and La forza del destino remain intertwined with the theatre’s identity—chapters of vocal splendour that continue to define La Scala’s mythos.
Grace, Jewels, and Diplomacy: The Theatre as a Global Salon
Historically, La Prima has been not only an artistic showcase but a meeting point for the world’s most refined societies. Its mythic nights include the celebrated evening when Princess Grace of Monaco, accompanied by Prince Rainier, attended Callas’s performance of Donizetti’s Poliuto.
The event remains one of the most storied in the theatre’s memory. Contemporary accounts—and later legend—recall that more than one hundred million dollars’ worth of jewels adorned the audience that night. The palchi glittered with tiaras, necklaces, rare stones, and couture gowns, creating an atmosphere comparable to a royal coronation.
Representatives of global aristocracy—European duchesses, Middle Eastern princes, Asian noblewomen—have long regarded the Prima as a ceremonial occasion demanding unparalleled sartorial distinction. Their gowns are frequently commissioned from the most exclusive ateliers of Milan, Paris, and New York, or from equally prestigious maisons in their home countries. Many such creations are designed for one night only, never to be worn again.
Fashion at the Threshold of Art
The foyer of La Scala has, year after year, become an unofficial runway. Fashion historians consider the Prima an informal yet authoritative barometer of contemporary style. While houses such as Chanel, Dior, Schiaparelli, Versace, Prada, Armani , Givenchy and Carolina Herrera remain perennial protagonists, some of the most striking ensembles originate far beyond the Western capitals—crafted by renowned designers in Japan, China, the Middle East, and Africa, often brought directly from court ateliers.
La Scala voit arriver les dames de la haute société accompagnées de leurs maris, ou des jeunes filles assistant pour la première fois à la prima della Scala.Giorgio Armani has maintained a particularly strong presence at the event. His gowns, understated yet sculptural, epitomize the sophistication associated with the Milanese elite. When prominent political figures choose Armani—as Giorgia Meloni did in a recent edition—the gesture is not only aesthetic but also cultural, acknowledging the designer’s role in shaping Italian identity. With his recent passing still resonating, Armani’s presence this year—through the dresses that bear his signature—will be felt with renewed poignancy.
Not all attendees opt for traditional elegance. Some embrace creativity with near-theatrical flair. One memorable lady appeared in a gown illuminated with tiny lights—an example of how La Prima encourages sartorial invention, echoing the imaginative daring of the operatic stage itself.
Among the contemporary icons who frequently grace these evenings is Roberto Bolle, whose presence symbolizes the seamless union of opera, ballet, and fashion. Moving through the foyer with the serene poise of a dancer at the height of his powers, he embodies the modern refinement of Italian culture.
The Contemporary Renaissance
The 2025 edition promises to stand at the intersection of tradition and innovation. The influence of designers present at Paris Haute Couture Week 2025—including Georges Hobeika, Imane Ayissi, and the ever-provocative Balenciaga—is expected to resonate powerfully on the Scala red carpet. With stage productions increasingly embracing twenty-first-century aesthetics, the audience’s fashion language evolves accordingly, becoming bolder, more architectural, more expressive.
Yet for all its splendour, the Prima remains, above all, a tribute to the enduring power of culture. It is an evening in which music, history, elegance, and human creativity converge, renewing with each edition a tradition that has endured for nearly 250 years.
There are brilliant nights in opera—and then there is the 7th of December at La Scala, an evening that transcends the boundaries of mere performance and rises into the realm of legend. The Prima della Scala is far more than the opening of the operatic season: it is a ritual of glamour, an international summit of culture, fashion, aristocracy, and devotion to the great lyrical arts.
Throughout its long and illustrious history, La Scala has known evenings of overwhelming artistic triumph, but also nights where the theatre itself became a temple of fascination, an incandescent beacon drawing to Milan the most celebrated personalities, the most dazzling jewellery, and the most refined society from every corner of the globe.
I myself vividly remember the unforgettable evening when the great Turkish soprano Leyla Gencer—the artist who, despite the marked differences in their voices, most evokes in me the aura of Maria Callas—was invited to attend the season’s opening. Few know that Gencer once revealed she had attended every single rehearsal of Callas in Anna Bolena, for she was the soprano designated to go onstage should the Greek diva cancel or encounter difficulties. Thus, if there is one artist who truly heard, absorbed, and understood Callas’s interpretation of Anna Bolena, it is undoubtedly Leyla Gencer. Surrounded by admirers, she shone in that December night a few years before her passing, as though blessing the theatre one last time with her noble bearing.
Another cherished presence over the decades has been the beloved Giulietta Simionato, who attended innumerable premières—first as an idolized performer onstage, and later, after her retirement, as an honoured guest, her elegance and warmth lighting up the theatre’s foyers. And no one can forget the glorious Renata Tebaldi, adored not only by the Milanese public but by opera lovers across the world. Her arrival at La Prima was always greeted with affection and reverence, a silent ovation that needed no applause.
More recently, we were fortunate enough to have Raina Kabaivanska, one of the towering sopranos of the second half of the twentieth century, in the audience during the soirée when Anna Netrebko sang Tosca. The symbolism was irresistible: two great Toscas under one roof—one commanding the stage, the other reigning from the palchi. For those who remember Kabaivanska’s unforgettable Madama Butterfly and her own incandescent Tosca, her presence alone ennobled the evening. One hopes she will be invited again this year, for she is not merely a soprano whose voice shaped decades of operatic history, but an artist of brilliant intellect; her commentary is pure gold, her reflections sharp, elegant, and profoundly cultivated.
Another star welcomed to the season’s opening was José Carreras, invited for La forza del destino. Few Don Alvaros can compare with him—one of the greatest in operatic memory. His historic performances at La Scala in the 1970s, alongside Montserrat Caballé and Piero Cappuccilli, remain engraved in the hearts of opera-goers. Caballé’s triumphs in Norma and La forza del destino at La Scala are still spoken of with reverence; they are among the crown jewels of her career.
But beyond the artistry, beyond the brilliance of the voices, La Scala’s 7th of December is also—and powerfully—a night of glamour, of spectacle, of fashion, of the irresistible dance between haute couture and high culture.
One of the most fabled evenings in the theatre’s history remains the night when Grace Kelly, the Princess of Monaco, arrived with Prince Rainier to witness Maria Callas in Donizetti’s Poliuto. The evening has passed into legend: it is said that that night, scattered across the boxes and galleries, there were over one hundred million dollars in jewels, shimmering like a shower of stars fallen upon the theatre. Duchesses, princesses, queens, Middle Eastern royalty, ladies of the Japanese and Chinese elite—all adorned in gowns crafted exclusively for the Prima in the world’s most exclusive ateliers of Milan, New York, and Paris—transformed the theatre into an empire of light.
The fashion houses that reign over La Prima are names spoken with reverence:
Chanel, Dior, Schiaparelli, Versace, Prada, Armani, Carolina Herrera, among others.
Yet some of the most exquisite gowns come from faraway lands, created by the renowned designers of distant courts—bespoke creations made for princesses, queens, and noblewomen who arrive in Milan wrapped in the artistic heritage of their own cultures.
In the foyer, the evening becomes a living runway. Photographers lose their breath; fashion commentators scarcely manage to keep pace. Every staircase becomes a stage; every step, a revelation.
Armani, above all, is the unofficial monarch of the Prima della Scala. His silhouettes dominate the night with their sober majesty. Even political figures—such as Giorgia Meloni, who attended in a perfectly sculpted black Armani gown—embrace the discreet power and elegance of the house, a gesture perhaps even more poignant this year in honour of the designer’s recent passing.
Some ladies favour the classical purity of understated elegance—timeless black gowns, exquisitely cut, whispering sophistication rather than proclaiming it. Others embrace opulence, choosing vibrant colours, sculptural silhouettes, and daring creativity. I once witnessed a lady in a gown illuminated with delicate lights—an unforgettable apparition, shimmering as though she had brought her own constellation to the Piermarini.
And amidst this intoxicating blend of opera, nobility, and couture, the great Italian dance star Roberto Bolle is a frequent and welcome presence, moving through the crowd with the serene grace of a figure born to inhabit such luminous nights.
This year promises to be no less magnificent—indeed, perhaps even more dazzling. With a staging conceived entirely through the lens of the twenty-first century, one imagines that the gowns will be correspondingly bold, imaginative, and radiant. The recent presence of Georges Hobeika, Imane Ayissi, and Balenciaga at the Paris Haute Couture Week 2025 suggests that their influence may very well grace the Scala red carpet, enriching an evening already steeped in beauty.
For the Prima della Scala is not simply an opening night.
It is an allegory of glamour, a celebration of art, a ritual of elegance, and a tribute to the eternal power of culture.
It is the night when Milan becomes the beating heart of the world’s imagination—a luminous reminder that life, at its most exalted, shines brightest when adorned with beauty, colour, music, and a touch of magic.
A Night Beyond Time
The Prima della Scala is not merely a performance.
It is a cultural summit, an aesthetic pilgrimage, a continuation of European artistic heritage, and a celebration of beauty in all its forms.
It is the night when Milan transcends itself—becoming a meeting point of centuries, a theatre of the world, a luminous reminder that art, fashion, and society have always been most powerful when they illuminate one another.
There are evenings in the world of opera—and then there is the Prima della Scala.
Every 7th of December, Milan becomes the glowing epicentre of global culture, elegance, and high society. The curtains rise not only on a new operatic season, but on a ritual of splendour: a night where music, fashion, aristocracy, and legend converge beneath the golden ceiling of Teatro alla Scala.
Through its doors have swept queens and duchesses, magnates and philanthropists, princes from the Middle East, refined ladies of Japan and China, and the most illustrious figures of European and American society. The theatre’s grand foyer transforms effortlessly into a living runway, where the very concept of glamour is redefined each year. Jewels shimmer like constellations; photographers and fashion commentators find themselves breathless, racing to capture each moment.
One of the most magical nights etched in Scala’s mythology remains the evening when Princess Grace of Monaco, accompanied by Prince Rainier, came to witness Maria Callas in Poliuto. It is said—half legend, half whispered truth—that more than a hundred million dollars’ worth of jewels gleamed from the boxes that night, a celestial glitter sprinkled across the theatre’s red and gold interior.
Over the decades, La Scala’s premières have welcomed the royalty not only of nations, but of the operatic Olympus itself.
Leyla Gencer, the sublime Turkish soprano—perhaps the one artist who understood Callas's artistry in Anna Bolena better than any other—once attended the season’s inauguration surrounded by admirers, a radiant presence shortly before her passing.
Giulietta Simionato, beloved by Milanese audiences, returned year after year as guest of honour long after retiring from the stage.
And of course, Renata Tebaldi, adored across the planet, whose arrival at the Prima always felt like the warm return of a reigning queen.
More recently, the Piermarini hall had the privilege of welcoming Raina Kabaivanska—one of the great Toscas of her era—seated in the audience while Anna Netrebko embodied the role onstage. Two Toscas, one before the footlights, one watching from the shadows of a palco: a moment of pure operatic electricity.
The great José Carreras, too, has graced the inaugurations—once invited for La forza del destino, reminding seasoned opera-goers of his unforgettable Alvaro in the 1970s alongside Montserrat Caballé and Piero Cappuccilli, whose triumphant Norma and Forza remain among La Scala’s most cherished memories.
And then there is the world of fashion—the second protagonist of the night.
The ladies who attend La Prima choose their gowns with the utmost devotion, selecting creations from the most exclusive ateliers of Milan, New York, and Paris:
Chanel, Dior, Schiaparelli, Versace, Prada, Armani, Carolina Herrera.
Others arrive from distant lands wearing spectacular pieces crafted by renowned designers of their own countries—queens, princesses, and discreetly glamorous nobility whose couture is seen only on this night.
Armani, above all, is the unofficial sovereign of the Scala red carpet. Even political figures, such as Giorgia Meloni on a recent occasion, have chosen Armani’s timeless black elegance—made all the more poignant now, in honour of his recent passing.
Some women favour classic simplicity—sleek black silhouettes that whisper rather than shout. Others embrace extravagance, transforming the theatre into a kaleidoscope of colour and imagination. One unforgettable night, a lady appeared wearing a gown illuminated with tiny lights—the kind of bold magic one remembers for decades.
And among the icons of Italian culture, Roberto Bolle is a familiar presence, gliding through the foyer with the quiet majesty of a princely apparition.
This year will be no less dazzling. With a staging rooted firmly in the twenty-first century, one can expect even more daring gowns, more luminous artistry, more of that irresistible alchemy between opera and couture.
Fresh from the runways of Paris Haute Couture Week 2025, names such as Georges Hobeika, Imane Ayissi, and Balenciaga promise to leave their unmistakable imprint on Milan’s most glamorous night.
For La Prima della Scala is not merely an evening at the opera—it is a celebration of beauty in all its forms: music, fashion, drama, elegance, and the boundless creativity of the human spirit.
It is a night that gives colour to life. Every year. Forever.
On the winter morning of 7 December, when the bells of Milan ring for Sant’Ambrogio, a city awakens with a sense of destiny. The dawn emerges slowly over the rooftops, touching the façades of ancient palazzi with a soft, golden light. The streets, adorned with shimmering Christmas decorations, lead citizens and visitors alike toward the heart of Milan—toward a tradition that unites past and present, devotion and celebration, elegance and culture. For today is not an ordinary day in Milan.
Today is La Prima della Scala, the most illustrious evening in the Italian cultural calendar, a night when art ascends to its highest form and Italy opens its arms to the world.
For generations, this date—7 December, the feast of the city’s beloved patron—has held a unique place in the life of Milan. Since Victor De Sabata decreed the alignment of Milan’s spiritual and artistic celebrations in 1951, La Prima has become a beacon of cultural prestige: a night when the world gathers to witness the ceremonial opening of Teatro alla Scala’s opera season.
The City in Celebration: Milan as a Theatre of Light
In the days leading up to this sacred evening, Milan radiates with anticipation. The Duomo glows beneath an indigo sky; the Galleria Vittorio Emanuele II, with its grand dome of glass and iron, echoes with the murmuring steps of elegantly dressed citizens; Christmas trees, tall and resplendent, rise in the city’s squares like monuments to beauty and tradition.
Restaurants prepare special menus; boutiques unveil their winter couture; hotels fill with music lovers, journalists, diplomats, and admirers who journey here moved by tradition and affection for one of the world’s most cherished artistic rituals. Conversations throughout the city turn naturally toward La Scala—its history, its magic, and the opera that will inaugurate the new season.
This year, that honor belongs to one of the boldest and most visionary works of the 20th century:
Lady Macbeth of the Mtsensk District by Dmitri Shostakovich.
An Artistic Choice of Courage and Vision
Few composers embody the spirit of the 20th century as profoundly as Shostakovich—its conflicts, its torment, its brilliance, its fragile hopes. His music speaks in a voice that is both intimate and immense, capable of conveying human suffering, biting irony, and breathtaking beauty within a single gesture. To open La Scala’s season with Shostakovich is to affirm a commitment to artistic truth, to modernity, and to the unflinching power of music to confront the human condition.
Under the baton of Riccardo Chailly, one of the most distinguished conductors of our time and a masterful interpreter of the Russian repertoire, Shostakovich’s opera finds new breath, new ferocity, new resonance. Chailly—whose lifelong dedication to 20th-century music has shaped the landscape of contemporary performance—leads the legendary Teatro alla Scala Orchestra, whose precision, warmth, and depth of sound have earned admiration from across the globe.
The staging by Vasily Barkhatov, supported by Zinovy Margolin’s evocative set design and Olga Shaishmelashvili’s costumes, promises a production that binds dramatic truth with visual poetry, blending modern sensibilities with an unyielding respect for Shostakovich’s narrative intensity.
The Sacred Ritual of Arrival
As evening approaches, Milan itself seems to hold its breath. The façade of La Scala glows against the night sky, its neoclassical beauty heightened by soft illumination.A long carpet, a symbol of ceremony and anticipation, is unfurled across the entrance.
Then begins a procession that is both glamorous and deeply symbolic.
Cars glide one by one through Piazza della Scala. From them step figures who embody the rich fabric of contemporary culture:
— internationally renowned actors and directors;
— visionaries in fashion and design;
— leaders of industry and diplomacy;
— celebrated artists and musicians;
— and of course, the elegantly dressed Milanese, whose affection for La Scala has been passed from generation to generation.
The atmosphere is radiant. The clicking of camera shutters fills the air as journalists capture the gowns, the jewels, the expressions of anticipation and reverence. Television broadcasters narrate the procession to millions of viewers across Italy and beyond, transforming Piazza della Scala into a global stage.
And yet, despite the glamour, there is an unmistakable sense of ceremony.
This is not merely a red carpet: it is the celebration of an ideal—the conviction that beauty, art, and culture are essential to the human spirit.
Entering the Sanctuary of Music
Inside the theatre, the world transforms.
The foyer, filled with warm light and the scent of fresh flowers, welcomes guests into a universe where every detail speaks of history. The chandeliers sparkle like constellations suspended in time; the gilded boxes glow softly; the red velvet seats form a sea of elegance awaiting the audience.
Here, generations of artists have left their mark:
Maria Callas, who transformed opera with her voice and presence;
Franco Corelli, whose heroic tones filled the hall with fire;
Luchino Visconti, whose productions reshaped theatrical language;
Claudio Abbado, whose baton ushered in new eras of interpretation.
La Scala has had glorious nights, artistically speaking, but also nights filled with fascination and glamour, attended by celebrities, VIPs, and politicians from all over the world. I myself remember the night the great Turkish soprano Leyla Gencer attended as a guest, the soprano who most reminds me of Maria Callas, even though they had very different voices. Leyla Gencer once recounted that she had to attend all of Maria Callas's rehearsals for the production of Anna Bolena, as she was the soprano who would go on stage if the celebrated Greek soprano were unable to sing. So, if there is one soprano who truly understood Maria Callas's interpretation of the role of Anna Bolena, it is Leyla Gencer. Leyla Gencer attended surrounded by her admirers on that opening night of the season some years ago, shortly before her death.
The beloved Giulietta Simionatto was also a frequent guest at La Scala premieres, not only as a performer on stage, but also, years later after her retirement, as a guest, as was the magnificent and unforgettable soprano Renata Tebaldi, so beloved by audiences in Milan and around the world. More recently, we were fortunate to have the great Raina Kabaivanska in the Piermarini Hall. If I remember correctly, she was a guest when Anna Netrebko sang Tosca, so we had two great Toscas in the hall, one on stage and the other in the boxes. We remember the unforgettable performances of Raina Kabaivanska in Madama Butterfly and in Tosca itself—what a great soprano! I hope she returns as a guest this year and we see her commenting, because she is not only a beautiful singer, but also a very intelligent speaker, and her comments are pure gold.
José Carreras was invited for the premiere of La forza del destino, another great Don Alvaro in history, one of the best. We don't forget the performances with Montserrat Caballé at La Scala itself singing La forza del destino in the 70s and with Piero Capuccilli that were so successful, Norma and La forza del destino, Caballé's great successes at La Scala, unforgettable.
La Scala holds these memories with reverence. Tonight, another chapter joins the legacy.
As the lights dim, a hush sweeps over the audience—a silence of respect, of expectation, of shared humanity. The orchestra tunes, vibrating with restless energy. Chailly steps onto the podium, greeted by dignified applause.Then, with the first explosive notes of Shostakovich’s score, the air itself seems to tremble.
The Performance: A Triumph of Artistry
What follows is not merely an opera—it is a profound encounter with human emotion.
Shostakovich’s music, alternately brutal, tender, and fiercely ironic, fills the hall with waves of sound that strike directly at the heart.
Sara Jakubiak brings Katerina to life with extraordinary depth, navigating Shostakovich’s demanding vocal writing with clarity and emotional strength. Najmiddin Mavlyanov’s Sergey, bold and magnetic, provides the perfect counterpoint. The ensemble cast delivers performances of remarkable cohesion and dramatic integrity, revealing the opera’s tragic core with vivid intensity.
The staging is immersive and daring, the sets a striking translation of the psychological turmoil within the narrative. The chorus, the backbone of La Scala’s musical identity, performs with precision and passion, amplifying the drama’s moral force.
A Night That Extends Beyond Its Final Notes
When the opera reaches its devastating conclusion, and the curtain slowly descends, the theatre erupts in applause—an ovation not only for the performers but for the collective spirit of creation. It is a moment when the past and present merge, when tradition and innovation embrace.
Yet the night is far from over.
After the performance, the guests proceed to elegant receptions hosted in historic palaces and exclusive venues throughout the city. Candlelit tables glow as conversations unfold about the staging, the singing, the power of Shostakovich’s genius. Diplomats, artists, and cultural leaders exchange words that transcend language and nationality. In their dialogues, one feels the essence of La Prima: culture as a bridge, music as a universal language, Milan as a crossroads of the world.
A Night that Belongs to the World
La Prima della Scala has always been more than an inauguration.
It is a symbol—a declaration that in times of uncertainty or change, culture remains a guiding light. It unites nations not through politics or diplomacy, but through shared admiration for beauty, creativity, and the pursuit of excellence.
On this night, Milan becomes the capital of global culture.
On this night, La Scala becomes a temple where humanity gathers to remember the essential values that bind us.
And on 7 December 2025, with Shostakovich’s voice echoing through its historic hall, La Scala once again reaffirms its mission:
To inspire.
To elevate.
To celebrate the infinite richness of the human spirit.
Une soirée à La Scala accueille des actrices célèbres, des personnalités du monde entier, des hommes et femmes politiques de premier plan, des ambassadeurs et des figures emblématiques de la culture – autant de visages familiers. Mais on y croise aussi d'élégantes femmes, inconnues du grand public, dont l'identité demeure un mystère. Elles sont pourtant présentes, parmi les spectateurs privilégiés de cette soirée exclusive. Les billets sont si rares, et nombreux sont ceux qui s'interrogent sur l'identité de cette élégante dame à la cape rouge… Une soirée à La Scala offre bien plus qu'un spectacle grandiose ; elle donne naissance à des légendes. Au fil de ces soirées d'élégance, des dîners privés suivent l'opéra, et la nuit commence dès que le rideau se lève… la nuit renaît…
Il y a des soirées dans le monde de l'opéra, et puis il y a la Prima della Scala.
Chaque 7 décembre, Milan se transforme en un épicentre rayonnant de culture mondiale, d'élégance et de haute société. Le rideau se lève non seulement sur une nouvelle saison lyrique, mais aussi sur un rituel de splendeur : une nuit où musique, mode, aristocratie et légendes convergent sous la voûte dorée du Teatro alla Scala.
Reines et duchesses, magnats et philanthropes, princes du Moyen-Orient, dames raffinées du Japon et de Chine, et les personnalités les plus illustres des sociétés européenne et américaine ont franchi ses portes. Le grand foyer du théâtre se métamorphose en un véritable podium, où le glamour se redéfinit chaque année. Les bijoux scintillent comme des constellations ; photographes et critiques de mode, le souffle coupé, s'empressent d'immortaliser chaque instant.
L'une des soirées les plus magiques inscrites dans la légende de la Scala reste celle où la princesse Grace de Monaco, accompagnée du prince Rainier, vint assister à la représentation de Maria Callas dans Poliuto. On raconte – entre légende et vérité – que des bijoux d'une valeur de plus de cent millions de dollars scintillaient dans les loges ce soir-là, une lueur céleste parsemant l'intérieur rouge et or du théâtre.
Au fil des décennies, les premières de La Scala ont accueilli les têtes couronnées, non seulement des nations, mais aussi du monde entier.
Leyla Gencer, la sublime soprano turque – peut-être l'artiste qui a le mieux compris l'art de Callas dans Anna Bolena – assista un jour à l'ouverture de la saison, entourée d'admirateurs, une présence rayonnante peu avant sa disparition.
Giulietta Simionato, adorée du public milanais, revint année après année comme invitée d'honneur, longtemps après avoir quitté la scène. Et bien sûr, Renata Tebaldi, adulée dans le monde entier, dont l'arrivée à la Prima était toujours perçue comme le retour triomphal d'une reine.
Plus récemment, la salle Piermarini a eu le privilège d'accueillir Raina Kabaivanska – l'une des plus grandes Toscas de son époque – assise dans le public tandis qu'Anna Netrebko incarnait le rôle sur scène. Deux Toscas, l'une sous les projecteurs, l'autre observant depuis l'ombre d'un palco : un moment d'une pure intensité lyrique.
Le grand José Carreras, lui aussi, a honoré de sa présence les inaugurations – invité notamment pour La forza del destino, il a rappelé aux mélomanes avertis son inoubliable Álvaro des années 1970 aux côtés de Montserrat Caballé et Piero Cappuccilli, dont les interprétations triomphales de Norma et Forza restent parmi les plus beaux souvenirs de La Scala.
Et puis il y a le monde de la mode – le second protagoniste de la soirée. Les dames qui assistent à La Prima choisissent leurs robes avec le plus grand soin, sélectionnant des créations des ateliers les plus prestigieux de Milan, New York et Paris :
Chanel, Dior, Schiaparelli, Versace, Prada, Armani, Carolina Herrera.
D'autres arrivent de contrées lointaines, vêtues de pièces spectaculaires signées par des couturiers de renom de leurs pays respectifs – reines, princesses et noblesse discrètement glamour dont la haute couture n'est visible que pour cette soirée.
Armani, plus que tout autre, règne en maître sur le tapis rouge de la Scala. Même des personnalités politiques, comme Giorgia Meloni récemment, ont opté pour l'élégance noire intemporelle d'Armani – un choix d'autant plus poignant aujourd'hui, suite à sa disparition.
Certaines femmes privilégient la simplicité classique – des silhouettes noires épurées qui murmurent plutôt qu'elles n'acclament. D'autres embrassent l'extravagance, transformant le théâtre en un kaléidoscope de couleurs et d'imagination. Lors d'une soirée inoubliable, une femme est apparue dans une robe illuminée de minuscules lumières – une audacieuse magie dont on se souvient pendant des décennies.
Parmi les icônes de la culture italienne, Roberto Bolle est une présence familière, traversant le foyer avec la majesté discrète d'une apparition princière.
Cette année ne sera pas moins éblouissante. Avec une mise en scène résolument ancrée dans le XXIe siècle, on peut s'attendre à des robes encore plus audacieuses, à un art plus lumineux, et à cette alchimie irrésistible entre opéra et haute couture.
Tout droit sortis des podiums de la Semaine de la Haute Couture parisienne 2025, des noms tels que Georges Hobeika, Imane Ayissi et Balenciaga promettent de marquer de leur empreinte indélébile la nuit la plus glamour de Milan.
Car La Prima della Scala n'est pas simplement une soirée à l'opéra : c'est une célébration de la beauté sous toutes ses formes : musique, mode, théâtre, élégance et la créativité sans bornes de l'esprit humain.
C'est une nuit qui colore la vie. Chaque année. Pour toujours.
Il y a des soirées d'opéra exceptionnelles, et puis il y a le 7 décembre à La Scala, une soirée qui transcende le simple spectacle et entre dans la légende. La Prima della Scala est bien plus que l'ouverture de la saison lyrique : c'est un rituel de prestige, un sommet international de culture, de mode, d'aristocratie et de passion pour les grands arts lyriques.
Tout au long de sa longue et illustre histoire, La Scala a connu des soirées de triomphe artistique retentissant, mais aussi des soirées où le théâtre lui-même est devenu un temple de fascination, un phare incandescent attirant à Milan les personnalités les plus en vue, les bijoux les plus éblouissants et le gratin du monde entier.
Je me souviens encore très bien de cette soirée inoubliable où la grande soprano turque Leyla Gencer – l'artiste qui, malgré les différences notables entre leurs voix, évoque pour moi l'aura de Maria Callas – fut invitée à l'ouverture de la saison. Peu savent que Leyla Gencer a révélé avoir assisté à toutes les répétitions d'Anna Bolena de Callas, car elle était la soprano désignée pour la remplacer en cas d'annulation ou d'empêchement de la diva grecque. Ainsi, s'il est une artiste qui a véritablement entendu, assimilé et compris l'interprétation d'Anna Bolena par Callas, c'est sans aucun doute Leyla Gencer. Entourée d'admirateurs, elle rayonnait lors de cette soirée de décembre, quelques années avant sa disparition, comme pour bénir une dernière fois le théâtre de sa prestance.
Autre présence marquante au fil des décennies : la bien-aimée Giulietta Simionato, présente à d'innombrables premières – d'abord comme artiste adulée sur scène, puis, après sa retraite, comme invitée d'honneur, son élégance et sa chaleur illuminant les foyers du théâtre. Et comment oublier la glorieuse Renata Tebaldi, adorée non seulement du public milanais, mais aussi des mélomanes du monde entier ? Son arrivée à La Prima était toujours accueillie avec affection et respect, une ovation silencieuse qui se passait d'applaudissements.
Plus récemment, nous avons eu la chance d'accueillir Raina Kabaivanska, l'une des plus grandes sopranos de la seconde moitié du XXe siècle, dans le public lors de la soirée où Anna Netrebko interpréta Tosca. Le symbole était saisissant : deux grandes Tosca réunies sous un même toit, l'une dominant la scène, l'autre régnant depuis les palchi. Pour ceux qui se souviennent de l'inoubliable Madama Butterfly de Kabaivanska et de sa propre Tosca incandescente, sa seule présence a sublimé la soirée. On espère qu'elle sera de nouveau invitée cette année, car elle n'est pas seulement une soprano dont la voix a marqué des décennies d'histoire de l'opéra, mais une artiste d'une intelligence brillante ; ses commentaires sont d'une grande finesse, ses réflexions d'une grande élégance et d'une profonde culture.
Autre étoile accueillie pour l'ouverture de la saison : José Carreras, invité pour La forza del destino. Rares sont les Don Alvaro qui peuvent rivaliser avec lui – l'un des plus grands de l'histoire de l'opéra. Ses prestations historiques à La Scala dans les années 1970, aux côtés de Montserrat Caballé et Piero Cappuccilli, restent gravées dans le cœur des mélomanes. Les triomphes de Caballé dans Norma et La forza del destino à La Scala suscitent encore l'admiration ; ils comptent parmi les joyaux de sa carrière.
Mais au-delà de la virtuosité, au-delà de la brillance des voix, le 7 décembre à La Scala est aussi – et surtout – une soirée de glamour, de spectacle, de mode, un ballet irrésistible entre haute couture et culture.
L'une des soirées les plus légendaires de l'histoire du théâtre demeure celle où Grace Kelly, princesse de Monaco, arriva avec le prince Rainier pour assister à la représentation de Poliuto de Donizetti par Maria Callas. Cette soirée est entrée dans la légende : on raconte que ce soir-là, plus de cent millions de dollars de bijoux, disséminés dans les loges et les galeries, scintillaient comme une pluie d'étoiles tombée sur le théâtre. Duchesses, princesses, reines, membres de la royauté du Moyen-Orient, dames de l'élite japonaise et chinoise – toutes parées de robes créées exclusivement pour La Prima dans les ateliers les plus prestigieux de Milan, New York et Paris – ont transformé le théâtre en un empire de lumière.
Les maisons de couture qui règnent sur La Prima sont des noms prononcés avec respect :
Chanel, Dior, Schiaparelli, Versace, Prada, Armani, Carolina Herrera, entre autres.
Pourtant, certaines des robes les plus exquises viennent de contrées lointaines, créées par les couturiers renommés de cours étrangères – des créations sur mesure réalisées pour des princesses, des reines et des femmes de la noblesse qui arrivent à Milan imprégnées du patrimoine artistique de leurs cultures respectives.
Dans le foyer, la soirée se transforme en un véritable défilé de mode. Les photographes sont subjugués ; les commentateurs de mode peinent à suivre le rythme. Chaque escalier devient une scène ; chaque marche, une révélation.
Armani, plus que tout autre, règne en maître sur la Prima della Scala. Ses silhouettes imprègnent la soirée d'une majesté sobre. Même des personnalités politiques, comme Giorgia Meloni, vêtue d'une robe noire Armani à la coupe parfaite, adhèrent à la puissance et à l'élégance discrètes de la maison, un geste d'autant plus poignant cette année en hommage au couturier récemment disparu.
Certaines femmes privilégient la pureté classique d'une élégance sobre : des robes noires intemporelles, à la coupe exquise, qui murmurent la sophistication sans l'affirmer. D'autres embrassent l'opulence, optant pour des couleurs vibrantes, des silhouettes sculpturales et une créativité audacieuse. J'ai un jour aperçu une femme dans une robe illuminée de lumières délicates – une apparition inoubliable, scintillante comme si elle avait apporté sa propre constellation au Piermarini.
Et au milieu de ce mélange enivrant d'opéra, de noblesse et de haute couture, la présence du grand danseur italien Roberto Bolle est fréquente et appréciée, se déplaçant dans la foule avec la grâce sereine d'une figure née pour ces nuits lumineuses.
Cette année promet d'être tout aussi magnifique, voire plus éblouissante encore. Avec une mise en scène entièrement résolument tournée vers le XXIe siècle, on imagine des robes à la hauteur de leur audace, de leur imagination et de leur éclat. La présence récente de Georges Hobeika, Imane Ayissi et Balenciaga à la Semaine de la Haute Couture parisienne 2025 laisse présager que leur influence pourrait bien se faire sentir sur le tapis rouge de la Scala, sublimant une soirée déjà empreinte de beauté.
Car la Prima della Scala n'est pas qu'une simple soirée d'ouverture.
C'est une allégorie du glamour, une célébration de l'art, un rituel d'élégance et un hommage au pouvoir éternel de la culture.
C'est la nuit où Milan devient le cœur battant de l'imaginaire mondial, un rappel lumineux que la vie, dans ce qu'elle a de plus sublime, brille de mille feux lorsqu'elle est ornée de beauté, de couleurs, de musique et d'une touche de magie.
La Prima della Scala : Une tapisserie historique d'art, d'aristocratie et de glamour intemporel
Chaque année, le 7 décembre, jour de la Saint-Ambroise qui inaugure le calendrier culturel milanais, Milan devient le centre névralgique du monde artistique international. La première de la saison lyrique au Teatro alla Scala – connue universellement sous le nom de La Prima – est bien plus qu'une simple soirée musicale. C'est un rituel historique, une cérémonie prestigieuse où convergent sous un même toit les traditions artistiques, sociales et vestimentaires d'Europe et du monde.
Rares sont les institutions qui ont su maintenir, avec une telle constance, un équilibre parfait entre excellence artistique et splendeur sociale. Depuis sa fondation en 1778, La Scala a été le théâtre non seulement des premières de chefs-d'œuvre musicaux, mais aussi des fastueuses mises en scène par l'élite. Diplomates, têtes couronnées, magnats, artistes, intellectuels, mécènes et figures emblématiques de la mode se réunissent chaque année dans une atmosphère qui évoque à la fois les cours impériales et les festivités de la Renaissance.
Légendes parmi les artistes : Des voix qui ont marqué une époque
La dimension artistique de La Prima a offert des soirées d'une brillance inégalée. Parmi les présences les plus mémorables, la sublime soprano turque Leyla Gencer se distingue. Bien que sa voix fût sensiblement différente de celle de Maria Callas, c'est Gencer qui, peut-être, comprenait le mieux l'univers interprétatif de Callas. L'histoire rapporte qu'elle assista à toutes les répétitions de Callas pour Anna Bolena, prête à la remplacer au pied levé. Rares sont les artistes à avoir écouté avec autant d'attention – ou assimilé avec autant de profondeur – l'architecture vocale et dramatique que Callas a inscrite dans ce rôle.
Les apparitions de Gencer lors des dernières ouvertures de saison, entourée d'admirateurs, avaient l'aura d'un monument vivant – surtout dans les années précédant sa disparition, où chaque geste se teintait de la tendresse d'un adieu.
La Prima a également accueilli la précieuse Giulietta Simionato, dont la présence – d'abord comme artiste renommée sur scène, puis comme invitée de marque – incarnait la continuité de la lignée artistique de la Scala. Et l'arrivée de Renata Tebaldi, adulée dans le monde lyrique, semblait toujours redonner au théâtre le sentiment de son propre âge d'or.
Ces dernières décennies, le public lui-même a parfois compté des figures emblématiques de l'opéra. La soprano bulgare de renom Raina Kabaivanska, l'une des interprètes les plus magnétiques de Tosca et de Madame Butterfly, était assise dans les gradins tandis qu'Anna Netrebko déployait sa propre vision dramatique de Tosca sur scène. La résonance symbolique était profonde : deux générations d'excellence, l'une observant l'autre, deux époques brièvement alignées sous le plafond doré du chef-d'œuvre de Piermarini.
Lorsque José Carreras fut invité à la première de La forza del destino, de nombreux mélomanes se remémorèrent les productions légendaires des années 1970, où il partageait la scène avec Montserrat Caballé et Piero Cappuccilli. Les triomphes de Caballé dans Norma et La forza del destino restent indissociables de l'identité du théâtre – des chapitres de splendeur vocale qui continuent de façonner le mythe de La Scala.
Grâce, bijoux et diplomatie : le théâtre comme salon international
Historiquement, La Prima a été non seulement une vitrine artistique, mais aussi un lieu de rencontre pour les sociétés les plus raffinées du monde. Parmi ses soirées mythiques figure celle où la princesse Grace de Monaco, accompagnée du prince Rainier, assista à la représentation de Poliuto de Donizetti par Callas.
Cet événement demeure l'un des plus mémorables de l'histoire du théâtre. Les témoignages de l'époque – et la légende qui s'en est suivie – racontent que des bijoux d'une valeur de plus de cent millions de dollars ornaient le public ce soir-là. Le hall d'entrée scintillait de diadèmes, de colliers, de pierres précieuses et de robes haute couture, créant une atmosphère digne d'un couronnement royal.
Les représentants de l'aristocratie mondiale – duchesses européennes, princes du Moyen-Orient, nobles asiatiques – considèrent depuis longtemps la Première comme une occasion cérémonielle exigeant une élégance vestimentaire sans pareille. Leurs robes sont souvent commandées aux ateliers les plus prestigieux de Milan, Paris et New York, ou à des maisons tout aussi renommées de leurs pays d'origine. Nombre de ces créations sont conçues pour une seule soirée et ne seront plus jamais portées.
La mode au seuil de l'art
Le foyer de La Scala est devenu, année après année, un véritable podium officieux. Les historiens de la mode considèrent la Première comme un baromètre informel mais fiable du style contemporain. Si des maisons comme Chanel, Dior, Schiaparelli, Versace, Prada, Armani et Carolina Herrera restent des figures incontournables, certaines des créations les plus remarquables proviennent bien au-delà des capitales occidentales – confectionnées par des créateurs de renom au Japon, en Chine, au Moyen-Orient et en Afrique, souvent directement issues des ateliers de la cour.
Giorgio Armani a toujours été particulièrement présent à cet événement. Ses robes, à la fois sobres et sculpturales, incarnent le raffinement associé à l'élite milanaise. Lorsque des personnalités politiques de premier plan choisissent Armani – comme l'a fait Giorgia Meloni lors d'une récente édition –, ce geste est non seulement esthétique, mais aussi culturel, reconnaissant le rôle du créateur dans la construction de l'identité italienne. Alors que sa disparition récente résonne encore, la présence d'Armani cette année – à travers les robes qui portent sa signature – sera ressentie avec une émotion renouvelée.
Tous les invités ne privilégient pas l'élégance traditionnelle. Certains embrassent la créativité avec une audace quasi théâtrale. Une femme, notamment, est apparue dans une robe illuminée de minuscules lumières – un exemple de la manière dont La Prima encourage l'invention vestimentaire, faisant écho à l'audace imaginative de la scène lyrique elle-même.
Parmi les icônes contemporaines qui honorent régulièrement ces soirées de leur présence figure Roberto Bolle, dont la présence symbolise l'union parfaite entre l'opéra, le ballet et la mode. Se déplaçant dans le foyer avec l'élégance sereine d'un danseur au sommet de son art, il incarne le raffinement moderne de la culture italienne.
La Renaissance Contemporaine
L'édition 2025 promet d'être au carrefour de la tradition et de l'innovation. L'influence des créateurs présents à la Semaine de la Haute Couture parisienne 2025 – parmi lesquels Georges Hobeika, Imane Ayissi et l'incontournable Balenciaga – devrait se faire fortement sentir sur le tapis rouge de la Scala. Alors que les mises en scène embrassent de plus en plus l'esthétique du XXIe siècle, le langage vestimentaire du public évolue en conséquence, devenant plus audacieux, plus architectural, plus expressif.
Pourtant, malgré toute sa splendeur, la Prima reste avant tout un hommage au pouvoir intemporel de la culture. C'est une soirée où musique, histoire, élégance et créativité humaine convergent, renouvelant à chaque édition une tradition qui perdure depuis près de 250 ans.
Une Nuit Hors du Temps
La Prima della Scala n'est pas qu'un simple spectacle. C'est un sommet culturel, un pèlerinage esthétique, un prolongement du patrimoine artistique européen et une célébration de la beauté sous toutes ses formes.
C'est la nuit où Milan se transcende, devenant un carrefour des siècles, un théâtre du monde, un rappel lumineux que l'art, la mode et la société ont toujours été les plus puissants lorsqu'ils s'éclairent mutuellement.
Lady Macbeth de Mtsensk est un opéra exceptionnel de par sa musique novatrice, son sujet controversé et moderne, et son contexte politique dramatique. Son style musical mêle modernisme et mélodies folkloriques, et l'histoire dépeint avec audace une femme poussée au crime par l'oppression, ce qui lui valut une censure sévère sous le régime de Joseph Staline avant sa réhabilitation. Considéré comme un chef-d'œuvre, il explore sans détour les thèmes de la passion, de la violence et de l'enfermement social.
Innovation musicale
Langage musical moderne : Chostakovitch a employé un langage musical moderne et expressionniste, inspiré par des compositeurs tels que Richard Strauss et Alban Berg, rompant ainsi avec les styles lyriques traditionnels.
Juxtaposition des styles musicaux : La partition crée un contraste saisissant : Katerina bénéficie d'une musique poignante et lyrique, tandis que d'autres personnages et événements sont accompagnés d'une musique plus grotesque et dissonante, reflétant leur nature « exécrable ». Utilisation ironique de mélodies populaires et folkloriques : Le compositeur intègre et détourne des mélodies populaires et folkloriques pour commenter allégoriquement les personnages et la société dans laquelle ils évoluent.
Sujets controversés et modernes
Centré sur l’expérience féminine : L’opéra est centré sur une femme, Katerina, prisonnière d’un mariage sans amour et oppressant. Il donne voix à sa vie intérieure, à sa passion et à sa rébellion contre son environnement étouffant.
« Meurtrière innocente » : Inspiré d’une nouvelle de Nikolaï Leskov, l’opéra présente Katerina comme une incarnation de la « pureté romantique » d’une meurtrière, une figure qui remet en question les conventions en dépeignant la « meurtrière innocente » qui tue par un besoin désespéré de liberté, faisant d’elle une anti-héroïne complexe.
Un regard sans concession sur la nature humaine : L’opéra est un drame poignant et viscéral qui n’élude pas les thèmes de la luxure, de la violence et du désespoir existentiel.
histoire politique mouvementée
Succès initial : Créée en 1934, l’œuvre connut un succès immédiat en Union soviétique et à l’étranger, propulsant Chostakovitch au rang de star internationale.
Dénonciation de Staline : Après avoir assisté à une représentation en 1936, Staline condamna brutalement et violemment l’opéra dans le journal officiel soviétique Pravda. La critique le qualifia de « naturalisme grossier », scellant ainsi son sort et le forçant à quitter la scène.
Réhabilitation : L’opéra fut de facto interdit pendant des décennies. Il ne fut officiellement réhabilité qu’en 1970, lui permettant de retrouver sa place au répertoire. Le style musical est conçu pour moderniser les mélodies modernes, une histoire qui ressemble à celle d'une femme, donnée par la pré-supplémentation. Il s'agit de la mise à disposition d'une chambre de commerce pour les magasins de Joseph Staline et de possibilités ultérieures. Il s'agit d'un opérateur qui s'occupe de la situation, de la sécurité et de l'isolement social. Nouvelle musique . Il y a de nombreux compositeurs, tels que Richard Strauss et Alban Berg, qui ont précédé leur style d'opéra traditionnel.
Pour les personnes et les personnes travaillant avec beaucoup de musique et de musique, ils peuvent avUtilisation simple des mélodies folkloriques et folkloriques : Ce sont des allégories qui contribuent à la personnalité et à l'intérêt, dans le cadre de leur vie.
Thèmes sportifs et actuels
Agent de l'entreprise féminine : L'opératrice s'occupe de la femme Catherine, qui se trouve dans le frein sans les lubrifiants et les gants.
Il n'y a rien à voir avec le thème de l'histoire : L'opéra est arrivé en 1936. Lors de la discussion sur le «groupe naturel», qui a été préparé et mis en place pour être dans la scène.
Réabilité : L'opéra a des faits précis sur le thème. Un artiste officiellement réactivé en 1970, qui a été mis à jour dans le répertoire officiel
«Леди Макбет Мценского уезда» – особенная опера благодаря своей новаторской музыке, противоречивым и современным темам и драматичной политической истории. Её музыкальный стиль сочетает модернизм с народными мелодиями, а история смело изображает женщину, доведённую до преступления угнетением, что привело к жёсткой цензуре со стороны режима Иосифа Сталина и последующей реабилитации. Эта опера считается шедевром, в котором неустанно исследуются темы страсти, насилия и социальной изоляции.
Музыкальное новаторство
Современный музыкальный язык: Шостакович использовал современный экспрессионистский музыкальный язык, вдохновлённый такими композиторами, как Рихард Штраус и Альбан Берг, что представляло собой отход от традиционных оперных стилей.
Сочетание музыкальных стилей: Партитура создаёт мощный контраст, наделяя Катерину пронзительной, лирической музыкой, в то время как для других персонажей и событий используется более гротескная и диссонантная музыка, отражающая их «отвратительную» природу. Ироничное использование народных и фольклорных мелодий: Композитор использует и злоупотребляет народными и фольклорными мелодиями, чтобы аллегорически прокомментировать персонажей и общество, в котором они живут.
Спорные и современные темы
Акцент на женском опыте: Опера рассказывает о женщине Катерине, запертой в браке без любви и гнета, и даёт волю её внутреннему миру, страсти и неповиновению удушающему окружению.
«Невинная убийца»: Опера, основанная на повести Николая Лескова, представляет Катерину как «романтическую чистоту» убийцы, фигуру, бросающую вызов устоям, изображая «невинную убийцу», которая убивает из отчаянной жажды свободы, что делает её сложной антигероиней.
Непоколебимый взгляд на человеческую природу: Опера — это суровая и жестокая драма, не сторонящаяся тем похоти, насилия и экзистенциального отчаяния.
Драматическая политическая история
Первоначальный успех: после премьеры в 1934 году он сразу же имел успех как в Советском Союзе, так и за рубежом, принеся Шостаковичу мировую известность.
Осуждение Сталина: опера была резко и сокрушительно осуждена официальной советской газетой «Правда» после того, как Сталин посетил спектакль в 1936 году. Рецензия назвала ее «грубым натурализмом», предрешив ее судьбу и вытеснив ее со сцены.
Реабилитация: Опера была фактически запрещена на десятилетия. Официально он был реабилитирован только в 1970 году, что позволило ему вернуть себе место в оперном репертуаре.
«Леди Макбет Мценского уезда» – особенная опера благодаря своей новаторской музыке, противоречивым и современным темам и драматичной политической истории. Ее музыкальный стиль сочетает модернизм с народными мелодиями, история смело рисует женщину, доведенную до угнетения вируса, что привело к жёсткой цензуре со стороны режима Иосифа Сталина и реабилитации реабилитации. Эта опера считается шедевром, в котором неустанно исследуются темы страсти, войны и социальной помощи.
Музыкальные новости
Современный музыкальный язык: Шостакович использовал современный экспрессионистский музыкальный язык, вдохновлённый такими композиторами, как Рихард Штраус и Альбан Берг, что являлось отходом от традиционных оперных стилей.
Сочетание настроек стилей: партия создаёт солнечную музыку, наделяя Катерину пронзительной, лирической музыкой, в то время как для других персонажей и событий используется более гротескная и диссонантная музыка, отражающая их «отвратительную» природу. Ироничное использование народных и фольклорных мелодий: Композитор использует и злоупотребляет народными и фольклорными мелодиями, чтобы аллегорически прокомментировать персонажей и общество, в котором они живут.
Спорные и современные темы
Акцент на женском опыте: Опера рассказывает о женщине Катерине, запертой в браке без любви и гнета, и дает революцию в ее внешнем мире, страсти и неповиновению удушающему окружению.
«Невинная убийца»: Опера, основанная на повести Николая Лескова, представляет собой Катерину как «романтическую чистоту» убийцы, фигуру, бросающую вызов устоям, изображающую «невинную убийцу», которая убивает из отчаянной жажды свободы, что делает ее настоящей антигероиней.
Непоколебимый взгляд на человеческую природу: Опера — это суровая и жестокая драма, не сторонящаяся тем похоти, войны и экзистенциальной отчаяния. Драматическая политическая история
Первоначальный успех: После премьеры в 1934 году опера сразу же обрела успех, как в Советском Союзе, так и за рубежом, мировую славу Шостаковичу.
Осуждение Сталина: Опера была резко и мнение раскритиковано официальной советской газетой «Правда» после того, как Сталин посетил ее постановку в 1936 году. В рецензиях она была названа «грубым натурализмом», что предопределило ее судьбу и заставило ее сойти со сцены.
Реабилитация: Операция была фактически запрещена по результатам. Официально ее реабилитировали только в 1970 году, что позволило ей вернуться в оперный репертуар.
.Ади «Макбет Мценского уезда» — это особенная опера для новаторской музыки, ее тематика противоречива, современна и драматична.
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